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Une logeuse israélienne invite ses deux locataires, réalisatrices du film, à prendre le thé dans son salon. Curieuses, elles l’interrogent sur sa maison… sans se douter que leurs questions vont à la fois compromettre et rendre possible l’existence de ce film.

Le dispositif seul suffirait à séduire : quelque chose d’un cinéma faussement naïf porté à maturité. Mais le film, plein de surprises, ne serait qu’astucieux s’il ne traitait par l’anecdote d’un sujet majeur : le foyer. Les objets, dérisoires mais érigés en symboles jusqu’au malaise, finissent par incarner le concept de propriété autant que ses limites. Un documentaire joyeux, insolent et résolument politique qui, à la manière de Ceci n’est pas un film, explore les possibilités du cinéma contre toute forme de censure et d’amnésie collective. (Alexia)

En présence d’Anael Resnick et d’Israel Dadon grâce au soutien de l’ambassade d’Israël