Béton Boréal

Sur un ton tantôt grandiloquent, tantôt malicieux ou lyrique, Mathieu Quirion développe un point de vue poétique et méditatif sur un non-événement, une catastrophe avortée, qui a pour-tant transformé le paysage si paisible du Grand Nord, laissant derrière elle les traces militaires d’une torpeur. Du noir et blanc au drone, en passant par la projection in situ, Béton boréal donne généreusement à voir une multitude de sources d’images, de dispositifs et de procédés cinématographiques, dont le savant mélange témoigne d’un appétit insatiable pour les formes documentaires. (Raphaëlle Irace)