Éditions antérieures

« Les Impatientes » se rencontrent à Paris 8, et la première édition du FIDÉ, qui résulte de leur association, vise entre autres à libérer leurs films des murs clos de l’université, pour les confronter à un véritable public. L’année suivante, beaucoup de ces réalisatrices auront intégré l’équipe de production et de programmation du FIDÉ, mais la recherche de jeunes cinéastes à travers le monde est déjà entamée dans cette première édition, dont la sélection dépasse largement le cadre des Impatientes. Marquée par des documentaire explorant le lien des cinéastes à leur pays d’origine, et s’étalant sur une semaine au Bœuf 3, cette édition forge ce qui fera l’identité du festival : fêtes, rencontres, concerts, et plaisir de manger sont déjà au programme !

Le FIDÉ pose ses valise à Commune Image, et n’en bougera plus ! Le festival grandit rapidement, s’armant d’une équipe fournie de bénévoles, lançant son premier appel à films, et recevant déjà en réponse 130 films candidats (originaires d’Europe, mais aussi d’Amérique du Sud ou d’Asie). Plus de 400 visiteurs seront présents à cette deuxième édition du FIDÉ.

Le nombre de films inscrits double en un an. C’est l’année muette du FIDÉ : la sélection est marquée par une série de films sans commentaire ni dialogues, observant attentivement le monde. La sélection 2010 confirme également le goût du festival pour la variété des formats documentaires : on y retrouve documentaires audio, correspondances filmées, et documentaires animés. Cette troisième édition est l’occasion d’une rencontre entre associations, techniciens et professionnels, d’une séance thématique sur la prison, d’une séance scolaire, et d’une projection hors-les-murs.

La Birmanie est à l’honneur, avec cinq films tous droits venus de l’École de Cinéma de Yangon. Christophe Postic, sélectionneur aux États généraux de Lussas, a carte blanche pour présenter lors d’une séance spéciale les meilleurs films étudiants de son festival. Le logo du FIDÉ, enfin, trouve cette année-là sa forme définitive !

Pour sa dernière édition automnale, le festival expérimente ses premiers ateliers de programmation étudiants : l’occasion d’accueillir de nouveaux collaborateur au FIDÉ, de construire un lien plus fort aux universités, et de traiter un plus grand nombre de candidatures. Au-delà d’une carte blanche au FIDÉ Brasil, c’est l’année des rencontres en tout genre : avec le distributeur Jacques Pelissier sur les manières de faire vivre un documentaire une fois celui-ci produit, avec l’artiste brésilienne Laura Tamiana sur les créations audiovisuelles collectives, avec Léa Minod (réalisatrice et présentratrice de Récréations Sonores à Radio Campus) et Anne Pastor (productrice à France Inter) pour une séance-débat Peut-on vivre du métier de documentariste radio ? ; et même une rencontre, hors-cinéma, sur Les choses de la terre.

Le festival prend le soleil : désormais, il n’a plus lieu en novembre, mais en avril (le décalage fait que l’année 2013 se fera sans FIDÉ). C’est l’édition du premier prix des parrains, des fructueux ateliers d’écriture critique, d’une séance carte blanche aux Ungeduldigen (l’association jumelle des Impatientes en Allemagne), et de la présence de nombreux réalisateurs !

Un édition dominée par le cinéma belge, dont nous découvrons de magnifiques films, et quelques nouvelles écoles. Cette édition du FIDÉ est l’occasion de plusieurs premières : une Master-class CNC, les débuts de notre parternariat avec les Rencontres documentaires de Mellionnec (qui deviendront dès lors un membre incontournable de notre prix des parrains), et de notre première séance SME ! Cette année-là, à l’écran, un nombre inexplicable de films où les oiseaux passent un sale quart d’heure ; des sons joyeux de fanfare qui résonnent dans tout Commune Image ; et dans la salle, tout discret, un spectateur spécial est déjà présent : Alain Cavalier.